Ouverture de la truite 2013.
Actualité rédigée le 29 Mar 2013 par Alain FOULON.
L’ouverture de la truite s’annonçait difficile en Haute-Corrèze en raison de la neige qui était tombée en abondance lors des précédentes semaines sur le plateau de Millevaches, et dont la fonte allait inévitablement refroidir l’eau des rivières au bénéfice d’un ensoleillement intervenu durant les journées précédant la reprise de la pêche en première catégorie.
Un relevé de température, dès l’aube, allait me confirmer cette tendance ; le thermomètre indiquait seulement quatre degrés.
Dans le cadre de notre club de pêche aux leurres, nous avions décidé de passer la matinée ensemble, mais seuls quelques rares poissons surdensitaires se laissèrent tenter.
En début d’après-midi, un changement de rivière nous permit la capture de nombreux salmonidés dans une eau affichant cinq degrés.
Parmi les saumons de fontaines – quelquefois introduits au cours de la saison précédente - et les truites fario lâchées, nous parviendrons toutefois à leurrer plusieurs poissons sauvages au moyen d’un leurre hybride et de poissons nageurs plus conventionnels.
Quant à moi, l’emploi d’un Tricoroll HW en tailles 47 et 55 en coloris Haku Red & Gold allait m’offrir la capture de plusieurs truites dont l’agressivité se décupla au bénéfice d’un pâle et timide ensoleillement.
Cette première session fut également l’occasion de sortir de sa housse ma nouvelle Ashura Mighty Minnow Special (S183ULXS – 0.5 à 1.8 g) dont la sensibilité participa à déceler les attaques les plus discrètes.
Florian, mon compagnon de pêche du moment, utilisa quant à lui une Ashura Stream Master.
En fin d’après-midi, l’apparition d’un vent froid et tourbillonnant nous indiqua que le moment était venu de mettre un terme à cette première journée d’ouverture et de nous restaurer rapidement.
Le lendemain matin, dès l’aube, c’est en compagnie de mon ami Aurélien que débuta cette seconde journée de pêche. Une rivière de plaine allait nous servir de terrain de jeu dans des conditions tout aussi difficiles que la veille, voire plus scabreuses encore, avec une température des eaux ne dépassant pas les trois degrés.
Dans ces circonstances, le choix des postes allait se révéler déterminant. Sur des sections de rivière assez lentes et un fond de sable susceptible d’emmagasiner davantage de chaleur, une animation minimaliste au moulinet d’un leurre présenté au ras du fond se révéla l’unique moyen de déclencher de trop rares attaques.
L’emploi d’un 11/100 facilita ce type de présentation face à des truites sauvages très circonspectes et sporadiques dans leurs déplacements.
Sur les trois poissons que je parvins à piquer sur mes hameçons simples sans ardillon, deux d’entre eux se décrochèrent dans les derniers instants de la lutte.
Pour autant, les difficultés que nous avions rencontrées lors de cette session et la beauté du cours d’eau que nous venions de prospecter devaient finalement nous combler au-delà de nos attentes. Des jours meilleurs nous attendent…
Alain Foulon
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