Le lendemain, le temps ne s’était pas amélioré et un vent froid venant du Nord soufflait toujours en fortes rafales. Jean-Marc nous conduisit sur un nouveau secteur dans un cadre sauvage magnifique. Nous prîmes le temps de boire notre boisson chaude et stimulante, avant de gagner une rivière somptueuse dont les méandres s’étalaient au creux d’une petite vallée désolée mais assez lumineuse. La température des eaux (moins de quatre degrés) et un régime hydrique trop puissant nous conduisirent, une fois encore, à trouver un parcours plus épargné par la montée des eaux malgré la beauté du paysage qui s’offrait à nous.

 

La seconde rivière nous paraissait plus adaptée à une pêche légère aux leurres malgré la surface qu’un vent, parfois violent, venait régulièrement rider, compliquant également la qualité de nos lancers. Une nouvelle fois, une pêche à la cuiller ondulante allait nous offrir la majeure partie de nos captures. Quelques truites surdensitaires, mais aussi plusieurs poissons sauvages, se laissèrent séduire par d’autres types de leurres, notamment par un Tricoroll, malgré les conditions météorologiques difficiles que nous devions supporter, l'apparition d'un pâle et timide soleil ne suffisant pas à réchauffer nos corps transis de froid.

Sur un grand lisse présentant une profondeur moyenne de quatre-vingts centimètres, nous capturâmes plusieurs truites jusqu’en début de soirée.

 

 

 

 

Nous décidâmes finalement d'arrêter la pêche pour rejoindre notre lieu de villégiature et préparer la session du lendemain. En effet, notre pêche d’ouverture s’étant soldée par un certain succès, j’avais décidé de m’essayer au difficile exercice de la pêche en bait casting avec une canne ultra-légère… Je n’allais pas être déçu par cette expérience. Bien au-delà de mes espérances avec quelques belles perruques à venir ! A suivre…

Au plaisir de vous rencontrer au bord de l’eau !

 

Alain Foulon