BASS EN PENINSULE
Actualité rédigée le 21 Jun 2012 par Olivier SCIAUX.
Les populations de black-bass dans les eaux hexagonales n’étant pas au mieux de leur forme, nous décidons une fois de plus avec des amis de partir pêcher quelques jours en Espagne.
L’absence de précipitation de cet hiver nous faisait craindre de pratiquer avec des niveaux d’eau relativement bas. En effet, arrivés sur place, nous constatons qu’il manque une dizaine de mètres par rapport aux années précédentes. Nous n’avons donc pas pêché de frondaisons denses et avons eu droit à des postes rocheux avec quelques trop rares arbres immergés.
Le niveau d’eau était les années précédentes au pied des arbres !
En cours de journée, les meilleurs résultats ont été obtenus en grattant en profondeur en drop-shot, au jig, ou en texan. Les I-shad se sont montrés très efficaces en drop, surtout en taille 3.8’’ et 4.8’’. Pour cette technique, j’ai utilisé une Délivrance S 198 ML Power Finesse, avec des montages plombés entre 5 et 10 g. Elle présente un excellent compromis entre sensibilité et réserve de puissance, et fait preuve d’une grande polyvalence. Texas light, drop-shot, micro jigs, têtes plombées légères, tout y passe…

I Shad 3.8’’ TC Blue Gill.

I Shad 4.8’’ Watermelon Pepper.
Au jig le nombre de touches était moindre, mais la moyenne de taille plus importante. Le Golgoth 4’’, monté en trailer sur des jigs de 10 ou 14 gr, m’a rapporté quelques beaux poissons. Ce poids peut paraître important, mais il était la plupart du temps nécessaire pour pouvoir pêcher profond sans s’attarder trop longuement sur les postes.
Golgoth 4’’ Green Pumpkin.
Golgoth 4’’ Red.
Sylvain et un bass de 2.3 kg pris au jig.
Mon plus gros du séjour, au Golgoth 4’’ Red.
Les roches offrent une multitude de postes aux bass.
Les montages texans ont été aussi relativement efficaces, notamment lorsque l’activité était plutôt faible. Proposer un montage plus léger et moins volumineux qu’un jig est une alternative payante dans les moments difficiles.
HD Shad plombé à 5g sur texan 1/0.
Bien souvent en milieu d’après midi le vent s’intensifiait, ainsi que l’activité, et il était alors possible de faire bouger les poissons au crank. Deux méthodes étaient payantes. La première était une récupération rapide perpendiculaire à la berge, ou avec un léger angle. Dans ce cas, il valait mieux utiliser des leurres à tirage faible ou moyen et les modèles les plus efficaces étaient les Diving Cherry, Deep Diving Cherry et RS 225.
Diving Cherry RT Blue Craw.
La seconde méthode consistait à pêcher parallèlement à la berge avec des deep cranks. Je connaissais l’efficacité des Mascle Deep 4+ sur les brocs, et ce voyage m’aura montré qu’ils sont également excellents sur les bass. Une mention spéciale pour le coloris Glitter Ayu, qui aura été le plus régulier dans les eaux claires de ces lacs de barrage.
Mascle Deep 4+ « Skul Shell » Glitter Ayu.
Mascle Deep 4+ « Skul Shell » HL Silver Black.
Nous avons aussi pêché au crank lorsque rien ne fonctionnait. Faire taper nos leurres dans les différents obstacles semblait par moment être la seule solution pour enregistrer quelques touches. Il était d’ailleurs chaque soir quasiment nécessaire de changer nos têtes de ligne, tant les contacts répétés sur les roches abîmaient les nylons et fluoros…
Mascle Deep 4+ « Skul Shell » Glitter Ayu.
Les poppers ont apporté aussi quelques poissons dans les premières et dernières heures de la journée. Rien de tel qu’une attaque en surface pour démarrer ou clôturer une sortie !
SK Pop Grande FP Ayu Head.
@ bientôt…
Olive.
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