FAUT-IL CROIRE AUX ATTRACTANTS ?
Actualité rédigée le 3 May 2010 par Jean-Luc MACHEBOEUF.
FAUT-IL CROIRE AUX ATTRACTANTS ?

Le débat est d'actualité depuis plusieurs années mais il revient de plus en plus dans les conversations.
Cette année sur les différents salons où j’étais présent, cette question m’est revenue à chaque fois et la majorité des pêcheurs restaient sceptiques.
Je vais vous faire part de mes observations personnelles grâce à l’expérience que j’ai acquise avec le temps.
Depuis déjà plus de 20 ans j’utilise les attractants, bien avant que les premiers leurres imbibés de sel ne soient importés sur le marché Français.
A l’époque peu de marques en proposaient dans leurs catalogues, j’ai commencé avec l’attractant Bombix de chez Sensas qui d’ailleurs existe encore et qui se décline en différents parfums destinés aux carnassiers.
Dès mes premiers essais, j’ai remarqué que l’attractant apportait un plus et qu’il permettait de déclencher des attaques sur des poissons difficiles qui se contentaient de suivre mes leurres sans attractant.
Par la suite j’ai réalisé que je pouvais utiliser le spray comme diffuseur en chargeant régulièrement mon leurre et en insistant longuement sur le même poste pour déclencher l’agressivité des poissons.
Depuis de l’eau a coulé sous les ponts et je ne peux imaginer une sortie de pêche aux carnassiers sans attractant, truites comprises.
En compétition nous utilisons avec Alfredo la gamme NITRO BOOSTER, développée par ILLEX qui est disponible en spray mais aussi en crème avec des paillettes incorporées.
Nos résultats au classement Sandre AFCPL sont en grande partie dûs à notre approche « finesse » et a une utilisation quasi systématique des attractants.
Elle se décline en trois parfums différents qui sont les bases indispensables pour la pêche des carnassiers, l’Anis, l’Ail et le Crustacé.
Depuis, en concours je ne compte plus les fois où la gamme NITRO BOOSTER nous a sorti de l’impasse et souvent permis de monter sur le podium y compris sur la plus haute marche,
2ème place concours de Pannecière dans le Morvan en 2009
3ème Place Open de Valence en 2008 (phase de test).

Je peux tirer certaines conclusions qui ne ressortent que de mon expérience personnelle et qu’il vous faudra vous aussi mettre en application.
Elles vous serviront de base pour débuter et vous aideront à garder confiance lors des premières sorties où vous les utiliserez.
Au printemps, l’anis a ma préférence et se démarque régulièrement des autres parfums.
En hiver et par eaux chargées j’utilise l’ail qui m’a permis de faire de véritables cartons.
Quand au parfum crustacé que j’apprécie particulièrement, il reste très régulier quelque soit la saison et les conditions.
Vous pouvez utiliser les attractants que ce soit en spray ou en crème sur tous les types de leurres, qu’ils soient durs, souples ou métalliques mais aussi sur des esches naturelles comme les poissons morts ou les vers par exemple, avec lesquels j’ai eu de très bons résultats.
CREAM

SPRAY

En concours nous recherchons continuellement le parfum le plus efficace du moment, en sachant que ça peu changer plusieurs fois en cours de journée et nous n’utilisons jamais le même parfum en même temps, à une exception près, lorsque nous nous servons de l’effet diffusant des sprays pour regrouper ou tenir les poissons sur le poste.
Il y a quelques règles de première importance à respecter lorsque l’on utilise les attractants.
Premièrement quand on applique de la crème sur les leurres, il faut veiller à ne pas en mettre sur le bas de ligne pour conserver un montage discret, à quoi servirait-il de faire un bas de ligne en fil fluorocarbonne si vous badigeonnez ensuite celui-ci de pommade, idem pour les agrafes et les œillets des leurres durs et métalliques.
Deuxièmement Evacuez les excédents de pommade (essuyage) sur vos leurres avant de les stocker pour faciliter les changement de parfums lors d’un prochain usage.
Troisièmement il est très important de se laver les mains régulièrement.
Et enfin, quand vous rentrez à la maison, surtout avec l’ail ne laissez pas vos tubes dans la cuisine, ils pourraient finir dans la sauce à escargot la matière première est de qualité.
Maintenant, j’espère vous avoir convaincu et je suis sûr qu’avec le temps vous tirerez des conclusions différentes des miennes suivant les régions où vous pratiquez.
Quand aux personnes avec qui j’en ai débattu sur les salons et au bord de l’eau je suis certain que leur discours aura changé quand je les reverrai s’ils font l’effort de les utiliser en respectant ces quelques règles.

Bonne ouverture à tous
Jean-Luc Macheboeuf
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